BAPTÊME DE PLONGÉE A MADAGASCAR – Tuléar
Dans ma wishlist (qui soit dite en passant est bien longue), faire de la plongée sous-marine arrivait dans les dix premières choses que je rêvais de faire au moins une fois dans la vie. Du coup, quand on m’a offert un baptême de plongée, j’étais juste hyper heureuse.
Si vous voulez en savoir plus sur le concept de « wishlist », je vous invite à lire l’article de Madmoizelle qui l’a magnifiquement bien résumé.
Faire de la plongée sous-marine est une expérience exceptionnelle à vivre. D’abord, parce que découvrir les fonds marins, c’est s’ouvrir à un monde magique. C’est un univers incroyable où être en pleine conscience prend tout son sens. Entre la sensation de flottaison et l’observation de toute la vie autour de nous, c’est le moment où je me suis le plus sentie connectée et en harmonie avec la nature.
Ensuite, parce que l’eau n’est pas notre élément naturel. Du coup, une immersion dans cette dimension procure des sensations uniques que je ne saurai même pas vous décrire. C’est être en apesanteur, se sentir petit dans l’immensité de l’Océan et pourtant avoir l’impression d’être dans une bulle de douceur.
Et enfin, c’est le meilleur moyen d’être sensibilisé à la protection des mers et des Océans. Malgré la magie de ces instants passés sous l’eau, on y observe malheureusement les prémices d’une menace qui plane sur les Océans et toute la vie qui s’y développe.
La veille du Jour J :
La veille du baptême, on ressent un curieux mélange d’excitation et d’appréhension. J’ai toujours été à l’aise dans l’eau, alors j’avais plus hâte que peur. Cependant, j’ai quand même passé une bonne partie de la journée à me renseigner sur tout.
Sans hésitation, nous avions choisi de passer par ATIMOO Plongée pour cette première expérience en bouteille. Déjà parce que mon chéri les connaît bien et aussi parce que le premier contact que j’ai eu avec eux m’a énormément rassuré. Ils ont deux sites adaptés pour les débutants et même pour ceux qui passe leur dive master.
Pour ma part, j’ai plongée à Tsiandamba. Le village se situe à 3 heures de piste au nord de Tuléar. J’y ai eu un vrai coup de cœur, pour son lagon bleu turquoise, sa plage de sable blanc et la convivialité des gens du coin. De plus, le site de plongée y présente beaucoup de relief avec le récif corallien, ce qui nous donne vraiment l’impression d’être un explorateur sous l’eau. Ce soir-là, je me suis endormie avec des rêves pleins la tête et l’impatience de voir la levée du jour. C’était mon matin de Noël en octobre…
Jour J : sauter le pas !
C’est le grand jour ! Contrairement à la veille, bizarrement, le jour J, l’appréhension passe avant l’excitation. On se fait des films tout seul. Et ça a atteint son paroxysme au moment de voir les équipements. Oui, parce que voire toutes ces bouteilles et ces tubes, c’était comme être dans une science-fiction étrange pour moi. A ce moment-là, j’ai bien regretté d’avoir regardé trop de film quand même.
Vient ensuite le moment de mettre la combinaison. Là le stress et les appréhensions s’envolent. Qu’est-ce que j’ai galéré à la mettre, le néoprène et moi ce n’était pas le coup de foudre. Jean-Pierre, mon instructeur PADI, m’a expliqué patiemment les consignes et les règles de base. Puis nous avons pris le bateau jusqu’au site de plongée.
Mise à l’eau
Une fois équipée et dans l’eau, première impression : très étrange. L’appareil me gêne, et je ne pense qu’à ma respiration et à l’eau qui rentrent dans le masque. Le problème c’est qu’à trop vouloir se contrôler, on s’affole un peu et on veut juste remonter à la surface.
Faut dire que j’avais la chance d’avoir mon chéri, un plongeur expérimenté et passionné par le milieu marin, à côté. Il a été de précieux conseil et le savoir tout près m’a rassuré. Bien sûr mon instructeur était formidable, en me laissant quelques minutes pour m’adapter au système de respiration via le scaphandre. Il m’a expliqué et réexpliqué les gestes
Les premières minutes passées, j’ai commencé enfin à me détendre. Et là, c’est le coup de foudre ! On oublie l’appareil, on oublie les scénarios-catastrophes, on finit même par respirer naturellement et c’est l’émerveillement.
Sous l’eau, un moment suspendu
Waouh ! Voilà le mot qui résume tout ce qui se passe ensuite. Le temps s’arrête, on est complètement attentif à ce qui se passe autour de nous. C’est une expérience incroyable de pouvoir être en immersion totale dans le monde sous-marin. Voir les poissons d’aussi près, pouvoir entendre le grognement de certains, voir les différentes couleurs des coraux, et découvrir un véritable jardin à 9m de profondeur. De plus, pouvoir vivre ça dans un site exceptionnel où le relief des coraux donne une dimension plus aventureuse d’une première plongée, c’est vraiment unique.
Au final :
Malgré les appréhensions du début, j’ai été baptisée à 9,4 mètres de profondeur. Comme j’ai eu la chance d’être la seule à partir ce jour-là, j’ai passé 72 minutes sous l’eau pour une première expérience (ce qui est assez rare pour un baptême dans un club de plongée).
J’ai découvert un monde fascinant. C’était un moment unique et merveilleux, qui je le sens n’est que le début d’une belle, longue et passionnante aventure.
Un grand merci à Jean-Pierre, instructeur chez ATIMO Plongée, et à Eric D. qui m’a suivi en apnée tout le long de la plongée pour prendre les vidéos.
Si vous avez des questions ou voulez avoir de plus amples informations, n’hésitez pas à me contacter.
ÊTRE FEMME AUJOURD'HUI - #1 Dévouée et engagée
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Un commentaire
JOAN RAZAFIMAHARO
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